Ils débarquaient en rires
au début de l’été
et leur jeu favori
était de m’embellir
en nouant des rubans
à ma grille rouillée

Chacun s’est envolé
vers une vie lointaine

Désormais le silence

Mais d’un souffle léger
le vent fleurit mes jours
d’une danse arc-en-ciel