Nous vivons dans un monde de portes : entrée, sortie, pleine, vitrée, battante, coulissante, blindée, palière, de service, cochère, condamnée, devant, derrière, fenêtre, tambour, à claire-voie, automatique, close, nous ne cessons de nous y mesurer pour changer d’espace.
Y aurait-il autant de portes s’il n’y avait pas tous ces murs ? La porte n’existe-t-elle que par la paroi qu’elle traverse ? Non, non, ce serait ignorer les portes de slalom ou celles du salut !
Comme on peut le constater, il y a beaucoup à dire sur la porte, et c’est bien pourquoi quelques poètes de Lisière ont trouvé opportun de l’évoquer au travers de cette série en s’inspirant de quelques-unes croisées sur divers chemins.
« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » affirmait Alfred de Musset. Est-ce bien sûr ?
La porte la mieux fermée est celle qu’on peut laisser ouverte
(proverbe chinois)
