À la lune affamée
J’ai jeté mes idées, mes chaussures, et mes rires
J’ai croisé des nuages parfaitement hautains
Le vent m’a décoiffée, moqueur et enfantin …
La nuit sur le sable tiède a retenu mes pas
J’ai volé une étoile que la mer m’a reprise
Et puis le matin comme un voleur de regard
A surpris mes émois devant l’aube frileuse
J’avais grandi et l’horizon s’est ouvert
Nu de ses incertitudes.
J’ai aimé son silence.
Quelquefois
Viviane