
C’était un caillou peint avec des mots dessus
Il dressait droit sa tête, si fier d’être enfin vu
Il avait le temps des pierres et des herbes folles
La patience des jours que le vent lui donnait
Il ne tournait pas, figé dans sa certitude
A être une planète bleue
Que des mains pourraient saisir
J’ai cogné à son cœur pour entendre une vague
J’ai pleuré de silence…le silence a souri.
C’était un caillou peint avec des mots dessus
Et le bruit de son âme que je n’avais pas lu …
« Trésor »
© Lisière et l’auteur – 2025