Désert

Poème en mouvement réalisé par Deylan Caylon inspiré par un texte de Raúl Zurita et une musique de Johann Kuhnau.

Raúl Armando Zurita a eu son enfance chilienne bercée par l’Italie et Dante. Lors du putsch d’Augusto Pinochet en 1973, il fut emprisonné, torturé puis libéré. Il survécut en tentant de vendre des ordinateurs puis en volant des livres pour les revendre. Le dernier vers d’un de ses poèmes fut tracé par des engins lourds sur plus de 3 kilomètres dans le désert d’Atacama : « Ni pena, ni miedo » (Ni peine, ni peur). « Pour que l’espérance ne défaille pas, il faut parfois aller jusqu’à écrire des poèmes au bulldozer » commentera Denis Cardinaux.

Johann Kuhnau, compositeur saxon, fut organiste, avocat, écrivain et maître de chœurs. De 25 ans son aîné, sa musique inspirera J-S Bach ainsi que Haendel. Il composa de nombreuses œuvres vocales religieuses, ainsi que des compositions instrumentales. Il fut le premier à écrire des sonates pour clavier.

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