Poème en mouvement réalisé par Deylan Caylon inspiré par un texte de Lawrence Ferlinghetti et une musique de Jacques Ibert.
Lawrence Ferlinghetti est l’un des piliers de la poésie Beat au sens figuré comme au sens propre avec la célèbre librairie City Light Booksellers & Publishers qu’il co-fonda à San Francisco. Grâce à lui, les poésies d’Allen Ginsberg et de ses amis purent trouver leurs marques sur le papier. Il publia en 2007 un recueil entièrement consacré à la place de la poésie dans notre monde : « Poetry as Insurgent Art » (« Poésie Art de l’insurrection ») dont est extrait le texte de ce kinépoème.
Jacques Ibert dirigea longtemps la Villa Médicis à Rome. Il incarne l’élégance et la limpidité de la musique dite « française » au travers de ses nombreuses œuvres, symphonies, musiques de chambre, opéras, ainsi qu’une trentaine de musiques de film dont celle de « Macbeth » d’Orson Welles et « La comédie du bonheur » de Marcel L’Herbier. La pièce pour piano dont s’est inspiré Deylan a été écrite en 1915, elle n’est pas sans rappeler l’œuvre de Dimitri Shostakovitch que Deylan avait interprétée dans un autre kinépoème : « Étreinte »
Les mots ont pris la voix de Alain Carré.
© Lisiere et l’auteur 2020