Poèmes Temps vertical Lisière 22/02/2017 Le soleil a mordu le silence La source a souri tendre sur ton poing Quand tu t’es relevé, tout un peuple d’oiseaux s’est jeté dans le ciel C’était peut-être l’herbe qui criait sous ton pas Une aile de forêt s’est tendue vers le sang Sans doute, y avait-il au loin une porte pour pleurer Plus d’importance, c’est le couchant Plus d’importance, c’est maintenant Le temps est vertical, cela pourrait s’arrêter là. Brigitte Bardou Pour voir le film d’animation réalisé à partir de ce poème, cliquer ici Ce poème fait partie du recueil « Quelque part une ville » – plus d’information, cliquer ici © Lisiere et l’auteur – 2002