Temps vertical

Le soleil a mordu le silence
La source a souri tendre sur ton poing
Quand tu t’es relevé,
tout un peuple d’oiseaux s’est jeté dans le ciel

C’était peut-être l’herbe qui criait sous ton pas

Une aile de forêt s’est tendue vers le sang

Sans doute, y avait-il au loin une porte pour pleurer

Plus d’importance,
c’est le couchant
Plus d’importance,
c’est maintenant

Le temps est vertical,
cela pourrait s’arrêter là.

Brigitte Bardou


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Ce poème fait partie du recueil « Quelque part une ville » – plus d’information, cliquer ici

© Lisiere et l’auteur – 2002