Poème en mouvement réalisé par Deylan Caylon inspiré par un texte de Pablo Neruda et une musique de Béla Bartók.
Pablo Neruda a noué avec Valparaiso des liens presque amoureux. C’est là que se trouve l’une de ses trois maisons, la Sebastiana, perchée sur l’une des 42 collines de la cité portuaire. Selon le poète chilien, elles portent toutes des noms profonds au travers desquels on peut voyager sans fin : Coteau-Papillon, de l’Arbre-Touffu, de la Vigie, de la Crique, de l’Encoignure, de la Louverie ; des Femmes-Potiers… Et il en faut, des escaliers, pour les arpenter !
Béla Bartók se situe à la charnière improbable entre musique ethnique et musique contemporaine. Pianiste émérite, il a réuni dans Mikrokosmos, 153 petites pièces de difficultés variées initialement destinées à l’éducation pianistique de son second fils Péter, né en 1924. C’est un véritable kaléidoscope représentatif du monde musical du compositeur hongrois.
Les mots ont pris la voix de Alain Carré.
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